LE PONT ALBERT GRAVEL

Le pont Albert Gravel a maintenant 50 ans de service en tant que l’un des premiers ponts entièrement galvanisés à chaud en Amérique du Nord. Malgré les performances reconnues de la galvanisation depuis les années 1800, le premier pont entièrement galvanisé à chaud n’a été érigé qu’en 1963 et il se trouve juste à côté de ce pont.

Le pont Albert Gravel est un exemple de structure en treillis de style « Pennsylvanie ». Lorsqu’il a été conçu à la fin des années 60, les ingénieurs étaient parfaitement conscients des problèmes de corrosion qui s’accéléraient à l’époque en raison des pratiques de déglaçage accrues exigées par l’augmentation de la vitesse sur les routes après la guerre. La peinture traditionnelle sur les ponts en acier ou en béton moulé nécessitait un entretien constant et même avec tout cet entretien, ces ponts se dégradaient rapidement.

Un demi-siècle de protection positive contre la corrosion grâce au revêtement de zinc de la galvanisation à chaud.

Nulle part ailleurs cela n’a été aussi évident qu’au Québec. L’environnement incroyablement difficile en matière de corrosion pour les ponts dans l’est du Canada explique probablement pourquoi la province de Québec a été la première à utiliser des ponts galvanisés à chaud. Le pont Albert Gravel ne pouvait pas se trouver dans un meilleur environnement pour mettre à l’épreuve la galvanisation à chaud avec des hivers brutalement froids, un taux d’humidité élevé le reste de l’année, des sels de déglaçage répandus sans cesse sur les routes et les trottoirs pendant environ six mois de l’année et de fortes applications de sable et d’autres agents d’adhérence qui érodent les surfaces et retiennent l’humidité du sel partout où il s’accumule.

Cette saleté corrosive est pulvérisée sur l’ensemble de la structure par près de 3 000 000 de véhicules qui la traversent chaque année. Pourtant, malgré tous ces défis, l’acier galvanisé a dépassé toutes les attentes en ne subissant pratiquement aucune dégradation après 50 ans d’utilisation et d’abus. Le fait que cette performance étonnante ait pu être atteinte avec une solution qui ne coûte pas plus et souvent moins que les systèmes de peinture traditionnels largement inférieurs est un témoignage incroyable de l’équation de valeur inégalée de la galvanisation à chaud.

Les performances étonnantes de l’acier galvanisé sur le pont Albert Gravel et les autres ponts construits à proximité dans les années 1960 démontrent clairement la supériorité de l’acier galvanisé à chaud en tant que solution économique contre la corrosion. Cinquante ans plus tard, c’est toujours la solution de choix et des centaines et des centaines de nouveaux ponts construits jusqu’à cette année sont tout aussi bien protégés par la galvanisation à chaud!

Selon l’ingénieur Ghislain Boucher du propriétaire du pont, le service des routes provinciales (MTQ), une inspection récente (2018) après 48 ans de service sans entretien n’a montré pratiquement aucune dégradation du revêtement galvanisé d’origine sur la structure en acier. Seules des zones mineures de réduction du revêtement ont été notées sur les cordes inférieures extrêmement sujettes à la corrosion, là où elles rejoignent le tablier, mais même dans ces zones, les revêtements de zinc répondent encore aux exigences minimales d’épaisseur moyenne du revêtement pour une nouvelle fabrication. Ces 48 années de protection contre la corrosion sans entretien ont largement dépassé les attentes du MTQ. Le précédent pont peint à cet endroit avait nécessité des réparations et un entretien presque perpétuels contre la corrosion au cours de sa durée de vie.

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Épaisseur du revêtement

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