USINE DE BIOMÉTHANE – VARENNES

La SÉMECS, un consortium public chargé de construire et d’exploiter une nouvelle centrale à biomasse à Varennes, au Canada, dans le cadre de ses engagements en matière de changement climatique, avait du mal à concevoir un bâtiment optimal.

Cette usine utilise une technologie de pointe pour transformer les déchets organiques en biogaz. Les avantages qui en découlent sont stupéfiants : 51 000 tonnes par an de déchets organiques (déchets ménagers, tontes de gazon, déchets organiques agricoles, etc.) sont détournées des décharges et transformées en carburant utilisé par une usine d’éthanol située à proximité. Cela permet de réduire la production de gaz à effet de serre de 110 000 tonnes par an et les matières solides restantes sont réutilisées comme engrais et pour reconstituer le sol des terres agricoles.

Le fabricant a fait valoir qu’une galvanisation extrêmement robuste permettrait de réaliser des économies substantielles lors de la construction du bâtiment. Les éléments peints sont souvent rayés, et il faut d’innombrables heures de travail et des retards dans le projet pour réparer constamment presque chaque élément au fur et à mesure qu’il est manipulé.

Avec un budget de 58 millions de dollars, le bâtiment devait avoir une structure peinte. Cependant, le fabricant qui avait de l’expérience dans les structures de bâtiments peintes et galvanisées à chaud a fait valoir que la galvanisation serait une meilleure option pour de nombreuses raisons.

Tout d’abord, les avantages évidents de la galvanisation en matière de coût du cycle de vie, en particulier dans les conditions très humides générées par le processus de production de biogaz. Deuxièmement, le fabricant a fait valoir que des économies substantielles seraient réalisées lors de la construction du bâtiment grâce à une galvanisation extrêmement robuste. Les composants peints sont souvent rayés, et il faut d’innombrables heures de travail et des retards dans le projet pour réparer constamment presque tous les composants au fur et à mesure qu’ils sont manipulés. Ce point était d’autant plus important que le calendrier du projet prévoyait un montage hivernal de l’acier, ce qui remettait encore plus en question la qualité déjà douteuse des retouches sur place, compte tenu des températures glaciales et des précipitations qui caractérisent les hivers canadiens.

La décision a été prise de galvaniser l’ensemble de la structure du bâtiment et la SÉMECS ne l’a jamais regrettée; les coûts et le temps de montage ont été considérablement réduits et, bien sûr, l’installation est maintenant beaucoup mieux protégée à long terme grâce à la galvanisation à chaud.

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