STRUCTURE DE CONTOURNEMENT POUR LES PIÉTONS DE CHÂTEAU-RICHER

Château-Richer, comme tant de petites villes canadiennes-françaises qui bordent le golfe du Saint-Laurent, est à cheval sur le temps. Le vieux village est construit sur l’étroite bande de terre plate qui marque le littoral actuel, mais la plupart des maisons et des terres agricoles environnantes se trouvent sur les vastes plaines situées au-dessus des palissades qui marquaient le niveau beaucoup plus élevé de la mer dans le passé. À Château-Richer (environ 4 000 habitants), cette situation topographique a posé un problème de sécurité particulier.

La majeure partie de la population et de l’industrie se trouve au-dessus de la palissade, mais le village, avec son église, son centre communautaire et ses autres biens civiques, ainsi que la seule route d’accès au monde extérieur, se trouvent au bas de la palissade. La côte de la Chapelle, la route escarpée qui relie les parties haute et basse de la ville, est étroite, courbée et coupe brusquement le côté de la palissade. En l’absence de trottoirs, la population locale jouait à la roulette russe chaque fois qu’elle montait ou descendait cette route, sans parler du risque supplémentaire lié aux conditions hivernales glissantes.

Compte tenu de l’utilisation constante de produits chimiques de déglaçage et d’abrasifs antidérapants pendant plusieurs mois par an, la durabilité maintes fois prouvée de l’acier galvanisé à chaud a constitué un argument de poids sur le plan de la valeur.

Un accident évité de justesse, qui aurait pu facilement tourner à la tragédie, et l’augmentation continue du trafic de poids lourds en provenance d’une carrière voisine ont finalement incité la ville à prendre les mesures qui s’imposaient. Compte tenu de la faible population et de la faible densité de maisons historiques entourant chaque extrémité de la route, il n’était pas envisageable de modifier radicalement le tracé de la route. La seule solution restante était une voie de contournement pour les piétons, une passerelle surélevée et un escalier. N’ayant aucune expérience dans ce type de construction, la ville s’est adressée au ministère des Transports, qui lui a clairement indiqué que la galvanisation à chaud était indispensable pour minimiser les coûts initiaux et l’entretien, tout en maximisant la durée de vie.

Compte tenu de l’utilisation constante de produits chimiques de déglaçage et d’abrasifs antidérapants pendant plusieurs mois par an, la durabilité maintes fois prouvée de l’acier galvanisé à chaud a constitué un argument de poids sur le plan de la valeur. Lors de consultations minutieuses entre les prescripteurs, les fabricants et le galvaniseur, la structure a été conçue pour tirer le meilleur parti des très grands bains de galvanisation locaux, ce qui a permis de minimiser considérablement les coûts d’installation et d’assemblage tout en maximisant la qualité esthétique.

Si l’on met tout cela bout à bout, l’équation économique étonnante de la galvanisation à chaud dans de telles applications est encore plus grande. La structure, facile et rapide à monter, est maintenant terminée. Elle offre déjà aux piétons un itinéraire sûr et pratique pour monter et descendre la palissade, tout en soulageant les automobilistes de l’anxiété liée à ce qui était manifestement une interaction très dangereuse chaque fois qu’ils voyaient un piéton sur la côte de la Chapelle.

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