MONUMENT DU CENTENAIRE DE LA GRANDE GUERRE

La Grande Guerre a marqué l’entrée du Canada sur la scène internationale. Près de 10 % de la population du pays a servi pendant la guerre et près d’un dixième de sa population a été tué au combat, faisant de la Grande Guerre un événement monumental dans l’histoire du Canada. L’année 1918 marquant le centenaire de cette guerre, la belle petite ville de Montmagny, située sur les rives du puissant fleuve Saint-Laurent, a décidé de faire sa part pour rendre hommage au sacrifice consenti par ses habitants il y a cent ans. Le résultat est un monument simple, mais frappant dans le parc devant l’hôtel de ville.

Lest we forget – Ne les oublions pas

La Grande Guerre a été le plus grand conflit jamais connu jusqu’alors et le nombre de personnes impliquées est stupéfiant, mais pour une petite ville, les pertes ont été beaucoup plus personnelles, c’est pourquoi le monument est à l’échelle humaine. À la fois sombre et beau, il met en contraste l’obscurité et la lumière (surtout la nuit) et la nature individuelle du sacrifice.

Une simple plaque d’acier découpée constitue l’intégralité du monument. L’acier a défini la guerre en laissant place aux fusils, à l’artillerie, aux mitrailleuses, aux camions, aux chars et aux trains en nombre inimaginable jusqu’alors. Mais ici, l’acier définit le sacrifice d’un seul soldat, de profil, entouré de métal.

Tout monument est soumis à la contrainte du temps, une bataille contre le temps pour conserver les souvenirs. La durabilité est donc essentielle. C’est le rôle du zinc, qui protège le monument, ralentissant le temps d’une manière gracieuse, car le zinc vieillit admirablement. La couleur naturelle gris argenté du zinc trempé à chaud convient parfaitement à la nature des souvenirs de guerre, ni trop sombre, ni trop brillante.

Tout comme les combattants qu’il honore, le monument dispose d’une défense en profondeur grâce à la galvanisation à chaud. La première ligne est une barrière de zinc pur, la seconde est constituée de plusieurs couches d’alliage, dont certaines sont même plus dures que l’acier lui-même. Enfin, une force de frappe de protection galvanique peut intervenir et rétablir toute brèche dans ces deux premières lignes de défense.

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